Ces Grandes Entreprises Qui Payent Les Frais d’Avortement Pour Leurs Employées (Et Payent Moins de Congés Parentaux)

Plusieurs rapports du Wall Street Journal indiquent que de plus en plus de grandes corporations Américaines offrent à leurs employées de prendre en charge les frais de déplacement inter-états en cas d’Interruption Volontaire de Grossesse, quelques mois après que la Cour Suprême des Etats-Unis ait déclaré que la Constitution Américaine n’offrait aucune protection constitutionnelle pour le « droit à l’avortement ». Ce jugement de la plus haute autorité judiciaire américaine permit immédiatement à de nombreux états conservateurs de mettre en place ou en application des lois anti-avortement plus ou moins sévères dans leurs juridictions respectives.

Le grand capital cosmopolite Américain soutient donc l’un des dogmes du « progressisme » moderne, à savoir le prétendu droit à assassiner la vie à naître, prouvant une fois de plus que la gauche radicale et la « droite » des affaires ont le libéralisme philosophique en héritage commun.

Parmi les grands groupes concernés, l’on retrouve Bank of America, Goldman Sachs, Citigroup Inc., JP Morgan Chase, Bumble Inc., Match Group Inc., Apple Inc., Levi Strauss, Yelp, Procter & Gamble, Target, Kroger, CVS Health Corporation, Estée Lauder, Starbucks, Microsoft, Amazon et bien d’autres encore.

Cependant, le Grand Capital cosmopolite n’est pas uniquement militant : il est avant tout intéressé par l’extension des profits. Comme le remarque Lois Kerschen, « de nombreuses entreprises proposent de payer les frais de déplacements pour les avortements, mais dans le même temps, elles diminuent les primes pour les congés parentaux. Il est moins cher « d’aider » les femmes à avorter des enfants que de payer les congés parentaux« .

Ceci est en effet confirmé par un autre rapport du WSJ, qui indique que « de nombreux employeurs réduisent drastiquement le nombre de semaines de congés parentaux payés« , mais qui note également d’autres facteurs possibles, comme le début de récession et l’effet post-confinement.

Le journaliste conservateur Pedro L. Gonzalez estime de son côté que « la raison pour laquelle des entreprises telles que Disney et Goldman Sachs veulent maximiser l’accès à l’avortement pour leurs employées est qu’elles voient la famille comme un obstacle à de plus grands objectifs et que selon elles, la maternité en particulier, est un frein à la productivité« .

 

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