Sonia Backès, secrétaire d’État chargée de la Citoyenneté auprès du Ministre de l’Intérieur et des Outre-mer, a annoncé sur BFMTV que le gouvernement allait organiser des “assises des dérives sectaires et du complotisme”. Comprenez : mettre en garde contre ceux qui doutent des mesures prises durant le Covid, ou ceux qui doutent des narratifs médiatico-politiques approuvés, et non pas contre les adeptes du wokisme ou du transhumanisme, ou ceux qui croient à tous les complots russes ou chinois officiellement validés par le régime.
Sonia Backès (@SoniaBackes) annonce que le gouvernement va organiser des "assises des dérives sectaires et du complotisme" pic.twitter.com/JeAry36QNC
— BFMTV (@BFMTV) November 2, 2022
Pour rappel, Sonia Backès était montée en tribune à l’Assemblée Nationale, en Octobre dernier, pour défendre le projet du gouvernement de dispatcher les migrants clandestins dans les campagnes françaises. Elle avait alors déclaré que « les enfants des étrangers en situation régulière seront les français de demain« .
Sonia Backès (secrétaire d’État à la citoyenneté) : "les enfants des étrangers en situation régulière seront les Français de demain" pic.twitter.com/ijy6wObZ3J
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Les saisines de la Mission interministérielle de vigilance et de lutte contre les dérives sectaires (Miviludes) ont atteint un nouveau record en 2021, en atteignant le nombre de 4 020, soit une augmentation de 33,6% par rapport à 2020, indique la Miviludes dans son nouveau rapport. Un “regain d’activité” lié notamment à… la crise sanitaire. En effet, une grande partie des saisines concernent des formes de médecines alternatives ou des promesses de bien-être et de spiritualité, qui attirent des personnes se méfiant de la médecine conventionnelle. La Miviludes estime qu’il est “indéniable” que le Covid-19 a “déstabilisé de nombreuses personnes en perte de repères” et que les signalements qu’elle a reçues sont le “reflet d’une véritable crise sociale teintée d’isolement, de questionnements, de colères et de craintes”.
Le Covid-19 a entraîné un “regain d’activité” du pôle santé de la Miviludes. 1 011 saisines lui ont été confiées.
Dans le détail, 744 saisines concernent la santé en général, 148 le complotisme et les antivax, 173 le développement personnel, dont le coaching, 159 les spiritualités, le chamanisme et les psycho-spiritualités, 116 la méditation et le yoga et 35 les pseudos-sciences.
293 saisines concernent des mouvances chrétiennes, 99 les Témoins de Jéhovah, 33 l’Église de scientologie, 31 l’anthroposophie, 27 de l’écologie et des éco-villages, 26 des mouvances bouddhistes, et quelques dizaines des mouvances hindouistes, musulmanes et juives.
S’il est indéniable que l’Etat a un mandat moral pour combattre les sectes ou les dérives sectaires qui pourraient menacer l’ordre social, il est toutefois évident que ce mandat est actuellement détourné par le régime actuel pour s’attaquer de façon générale aux opinions dissidentes qui contestent la légitimité du régime ou qui remettent en cause les narratifs médiatico-politiques officiels.
Il est d’ailleurs intéressant de constater qu’il existe une certaine coordination entre les gouvernements occidentaux sous contrôle mondialiste. Déjà, en avril 2022, le gouvernement Biden annonçait la création d’un « Comité de Gestion de la Désinformation » tout juste après les premières rumeurs concernant le rachat de Twitter par Elon Musk.
Plus récemment encore, une enquête de The Intercept révélait que depuis 2016 au moins, des services du Département américain de la Sécurité Intérieure collaboraient étroitement avec les grandes plateformes de réseaux sociaux, en particulier Twitter et Facebook, afin de censurer les discours de « désinformation » concernant l’élection présidentielle de 2020, l’épidémie de Covid-19 ou encore le retrait catastrophique de l’armée américaine d’Afghanistan.
https://twitter.com/LBossdraft/status/1588177288457330688?s=20&t=_uI_XzvqZcoByGuQ6DlL2w
Tout dernièrement encore, le gouvernement avait forcé la plateforme Odysee à bloquer la chaine RT France et plus récemment encore, a tout simplement bloqué l’accès à la plateforme Rumble. Ces deux plateformes ont été régulièrement attaquées par les médias du régime ces derniers mois et décrites comme des repaires de contenus « complotistes » selon France Info, et « d’ultra-droite » selon Le Monde.