Les anciens de ce site savent que nous n’apprécions pas beaucoup Tipeee, dont nous trouvons le fonctionnement peu intéressant pour les créateurs, lui préférant l’excellent uTip. Et en plus, on préfère favoriser les start-ups authentiques comme uTip plutôt que les boites montées par des fils de multi-millionaires. No offense, Mike.
Mais il n’est pas question de cela aujourd’hui. Figurez-vous que Michael Goldman, le fondateur de Tipeee, se retrouve actuellement dans la sauce à cause de propos en faveur de la liberté d’expression.
En effet, la journaliste du régime, AudeWTFake, a retweeté hier un extrait de l’émission Complément d’Enquête consacré « à ces grandes marques qui financent la désinformation ».
Bcp de gens se sont indignés à la sortie de #HoldUp, car le film a récolté +de 300.000e grâce à des plateformes de crowdfunding 💰
Ns avons rencontré ces plateformes: Ulule est « désolé », Tipeee bcp moins. Extrait 👇 https://t.co/lGkb6oSohV @Cdenquete @France2tv ce soir! 👏— Aude (@WTFake_) September 2, 2021
Selon ce reportage de France 2 (une commande évidente de l’exécutif pour matrixer les Français rebelles à la tyrannie sanitaire), « publier des fakenews est devenu un business très rentable ».
Si l’on en croit ce reportage, le grand capital apatride serait donc derrière la désinfo et les fake news (c’est vrai dans un certain sens) ! Ou du moins, il en profiterait grandement.
Publier des fake news est devenu un business très rentable ! D'où vient l'argent ? Révélations sur ces grandes marques qui financent la désinformation jeudi soir dans @Cdenquete…
🔴 Fake news, la machine à fric
📺 Jeudi à 23h, sur France 2#complementdenquete #fakenews pic.twitter.com/4muPGi0fdB
— Complément d'enquête (@Cdenquete) August 31, 2021
C’est curieux, j’avais plutôt l’impression que les GAFAM comme Facebook, Google et PayPal censuraient et démonétisaient avec zèle tout contenu « complotiste », « nationaliste », « conservateur », « haineux », etc., à tort ou à raison. Le plus souvent à tort.
Cela dit, il est intéressant de voir que les sites conspis montrés dans le reportage sont le plus souvent des sites à contenu putaclic ou à théories pour zinzins new-age.
Mais le reportage s’attaque également au documentaire « Hold-Up », qui a suscité pas mal de polémiques il y a quelques mois.
Et de plus en plus, on constate que la machine médiatico-politique ne s’intéresse guère aux polémiques elles-mêmes, mais cherche désormais directement à s’attaquer au porte-monnaie des contestataires.
Et à la manœuvre, depuis le début de la covido-folie, on retrouve le désormais célèbre Tristan Mendès-France, rejeton de la fameuse famille d’esclavagistes bordelais et zélé agent du régime macronien.
#HoldUp : @TristanMF pointe du doigt la responsabilité les réseaux sociaux et des plateformes de financement participatif ⬇️#CàVous pic.twitter.com/8Bp6srp86R
— C à vous (@cavousf5) November 13, 2020
Dès Novembre 2020, Mendès-France dénonçait « la responsabilité des réseaux sociaux et des plateformes de financement participatif ». Il faut dire que les réalisateurs du film « Hold Up » étaient parvenus à lever plus de 180.000 euros sur la plateforme Ulule, qui se confond aujourd’hui en excuses pour avoir participé au financement d’un documentaire pourtant tout à fait anodin…
Parfait inconnu jusque-là, Tristan Mendès-France a soudainement bénéficié d’une exposition médiatique considérable en 2020.
Que fait-il dans la vie ? Principalement de la dénonciation de Français, souvent de patriotes, de catholiques, de nationalistes ou tout simplement de gens qui se posent un peu trop de questions.
Mendès-France se propose ainsi de traquer les « financements du complotisme, de la désinformation et de la haine » dans le cadre de son association « Stop Hate Money ». En somme, Tristan Mendès-France est un peu en France, ce qu’est le sinistre Jonathan Greenblatt aux USA.
Ironie de l’histoire : sa plateforme « Stop Hate Money » est financée en grande partie par le Fonds du 11 Janvier, fonds lui-même financé par de l’argent public et des oligarques français. En bref, TMF s’est incrusté dans le créneau juteux occupé jadis par les Rudy Reichstadt et les Gilles Clavreul.
Donc, vous vous imaginez bien la réaction de Tristan Mendès-France lorsque le fondateur de Tipee, dans le reportage de France 2, a osé déclarer :
J’assume tout ce qu’il y a sur ce site, du plus antisémite au moins antisémite, et du plus complotiste au moins complotiste, j’assume tout ceci parce que tant que ces gens-là n’ont pas été condamnés pas la justice pour ce qu’ils disent, je ne vois aucune raison valable et morale de les enlever du site et je leur dis même que nous, on fera en sorte de les défendre sur le site.
On s’ettone d’ailleurs de la réaction relativement calme (en apparence) de Tristan. C’est sans doute dû au fait que Michael Goldman, le fondateur de Tipeee, n’est autre que le fils de Jean-Jacques Goldman. Difficile de l’accuser d’antisémitisme.
Pour le fondateur de @Tipeee_Officiel, les antisémites peuvent venir sur sa plateforme et seront même défendus, sauf si condamnés par la justice.
Aucune raison morale de les virer du site dit-il. Ah bon. https://t.co/wTFF7j4cTI pic.twitter.com/oAATyzqksp— Tristan Mendès France (@tristanmf) September 2, 2021
Cela dit, Michael Goldman se retrouve désormais au coeur d’un énorme bad buzz et #Tipeee est monté en tendance France ce soir sur Twitter.
S’agit-il de courage ? Michael Goldman est-il un libertarien droit dans ses bottes ? Ou défend-il cette position par pure opportunisme mercantile, comme certains le disent ?
Sincèrement, je pense qu’il est assez intelligent pour comprendre qu’il n’aurait rien à gagner d’une telle polémique, qui pourrait bien lui valoir quelques problèmes avec ses partenaires bancaires. En tout cas, on lui souhaite bien du courage.