Euro Numérique, CBDC et Surveillance Bancaire : Quelques Solutions

Vous avez déjà entendu parler des CBDC (Central Bank Digital Coins), autrement dit des actifs digitaux issus par des banques centrales ? Pas mal de médias mainstream commencent doucement à en parler après que la Banque Centrale Européenne ait annoncé une phase d’étude visant à la mise en place d’un euro numérique à l’horizon 2023-2025. Les CBDC est une chose bien connue dans le milieu crypto. Nous en parlions déjà beaucoup entre nous en 2018, certains de façon enthousiaste (muh mass adoption), d’autres, avec de sérieuses réserves étant donné que l’adoption de la blockchain par ces banques centrales sous contrôle mondialiste nous semble être un événement plutôt inquiétant du point de vue des libertés économiques, comme nous allons le voir aujourd’hui.

Création Monétaire, Blockchain et Société Sans Cash

En effet, la digitalisation de la monnaie n’est pas une chose nouvelle. Elle s’est généralisée avec l’apparition du système dit de l’argent dette, des réserves fractionnaires et de la politique du quantitative easing (planche à billets). Côté consommateur, la digitalisation de la monnaie fait depuis longtemps partie du quotidien, surtout depuis que nous nous sommes habitués à réaliser presque toutes nos transactions par carte bancaire, notamment sur internet. Les moyens de transaction numériques présentent un grand nombre d’avantages (paiement rapide, dématérialisation du cash, etc), mais également beaucoup de menaces (centralisation bancaire, transactions faciles à surveiller, data mining des banques commerciales, etc).

De fait, depuis la fin des années 2000, un certain nombre de gouvernements et d’organisations mondialistes cherchent ouvertement à orienter les populations vers un modèle de société sans cash. En Europe, l’un des pays pilotes est clairement la Suède, qui se dirige vers l’objectif d’une société sans cash à l’horizon 2023.

Les cryptomonnaies ont gagné en popularité au cours des années 2010 notamment parce qu’elles sont apparues comme une alternative sérieuse au système bancaire traditionnel : elles permettent les transactions numériques, mais échappent théoriquement au contrôle d’une entité centrale, en particulier d’une entité bancaire étatique ou privée.

Dès la fin des années 2010 (sinon avant), un certain nombre de cadres d’institutions internationales (FMI) ou de banques centrales ont perçu l’intérêt de la technologie blockchain, non seulement en matière de création monétaire, mais également en matière de « transparence », ou plus exactement, en matière de contrôle de toutes les transactions financières réalisées au sein des populations.

En fait, il faut savoir que la NSA a elle-même joué un grand rôle dans le développement des premières blockchains. Le célèbre cryptographe David Schwartz, l’un des principaux développeurs du XRP Ledger, a ainsi publié un brevet pour un système blockchain en 1991, au cours d’une collaboration avec la NSA. Satoshi Nakamoto n’a donc fondamentalement rien inventé.

D’ailleurs, une théorie du complot circule depuis longtemps dans les milieux cryptos. Selon cette théorie, la NSA serait même directement à l’origine du Bitcoin, ou du moins, de la technologie blockchain. Et Satoshi Nakamoto serait donc le pseudonyme d’un agent de la NSA. En fait, cette théorie n’est pas si délirante, étant donné que la NSA a publié en 1997 un document intitulé : « La Cryptographie de l’Argent Liquide Électronique et Anonyme« .

En clair, les gouvernements mondialistes et leurs agences d’État n’ignorent rien de la technologie blockchain et du potentiel de l’argent numérique.

Sans surprises, la Chine communiste fût l’un des premiers pays à officiellement lancer un CBDC, le Yuan digital.

Lorsqu’elle était directrice du FMI, Christine Lagarde a régulièrement montré son intérêt profond pour les cryptomonnaies et la technologie blockchain. Depuis 2019, Christine Lagarde est présidente de la Banque Centrale Européenne.

Ce n’est donc pas un hasard que depuis son arrivée à la tête de l’institution bancaire européenne, cette mondialiste notoire ait immédiatement participé à l’agenda visant à mettre en place un euro numérique.

Sur le site de la Banque Européenne, dans le cadre du lancement du projet d’Euro Numérique, Christine Lagarde présente les prétendus avantages de l’euro numérique :

Un euro numérique garantirait que les habitants de la zone euro puissent bénéficier d’un moyen de paiement gratuit, simple, universellement accepté, sans risque et inspirant confiance.

Se voulant rassurante, Lagarde explique également :

Un euro numérique existerait parallèlement aux espèces, sans les remplacer. L’Eurosystème veillera à ce que vous disposiez toujours de billets et pièces, dans l’ensemble de la zone euro. Le respect de la vie privée serait une priorité essentielle si l’on veut qu’un euro numérique puisse contribuer au maintien de la confiance dans les paiements à l’ère numérique.

De plus, Lagarde explique également que tout ceci n’est encore que de l’ordre du projet, mais que les Institutions Européennes « se préparent à cette possibilité ». Une phase d’étude sera lancée en Octobre 2021 et durera deux ans et visera à déterminer :

…la conception de l’euro numérique, aux canaux par lesquels il pourrait être distribué aux commerçants et aux particuliers ainsi qu’à ses effets sur le marché et aux modifications qu’il faudra peut-être apporter à la législation européenne. Au terme de cette phase d’étude, nous déciderons d’entamer, ou non, la mise en place d’un euro numérique. Nous envisagerons et testerons alors plusieurs solutions, en collaboration avec les banques et les entreprises, qui pourraient fournir la technologie et les services de paiement.

Il nous semble clair que le but des institutions eurocratiques n’est pas simplement d’étudier cette possibilité, mais de préparer tout simplement l’implémentation de l’euro numérique à l’horizon 2025, d’abord en conservant le cash traditionnel, puis en restreignant de plus en plus son utilisation, tout en habituant les populations à n’utiliser que l’euro numérique. D’ailleurs, dès Juillet 2021, la banque de France a réalisé avec succès des paiements transfrontaliers en euro numérique.

À vrai dire, dans beaucoup de pays européens, l’usage du cash a déjà sensiblement diminué. Un sondage réalisé en France par Panorabanques en 2020 démontre que les français utilisent de moins en moins les paiements liquides, préférant le paiement sans contact, les paiements par carte bancaire et les virements. Le confinement subi depuis bientôt deux ans en France comme ailleurs en Occident a certainement contribué à accélérer ce phénomène.

Nous voyons donc que l’accoutumance des populations aux transactions numériques permettra très facilement la transition vers la mise en place d’un euro numérique. La seule difficulté en Europe reste les pays où la culture du cash est très importante : c’est notamment le cas en Allemagne, où les échanges en liquide restent extrêmement fréquents en comparaison avec d’autres pays d’Europe de l’Ouest. En effet, en Allemagne, il est encore tout à fait habituel de se payer une voiture neuve ou un appartement en liquide, chose qui est devenue légalement impossible en France, pays dans lequel il existe depuis 2015 un plafond de 1000 € pour les paiements liquides entre particuliers (plafond qui ne s’applique toutefois pas pour les étrangers). Cela dit, la culture allemande évolue elle aussi, et il suffira d’appliquer une bonne propagande médiatique pour contraindre les Allemands à abandonner leur amour du liquide.

D’un autre côté, depuis le déclenchement de la crise sanitaire en 2020, de plus en plus d’Européens comprennent le pouvoir de nuisance de la technostructure européiste et des organisations mondialistes comme le Forum Économique Mondial. Beaucoup commencent à comprendre que le but réel de la digitalisation totale des échanges économiques vise à permettre un pouvoir de surveillance absolue des transactions bancaires des particuliers et des entreprises dans la zone euro.

Le But Réel de l’Euro Numérique et des CBDC

Comme d’habitude, ce type d’outil technologique est à double tranchant. On justifiera sans doute ce pouvoir de surveillance par la nécessité de combattre le financement du terrorisme ou du crime organisé, ce qui est évidemment une bonne chose en soi. Toutefois, cet argument est en partie fallacieux dans la mesure où l’essentiel des transactions opérées par les organisations criminelles internationales passe déjà en majorité par le système bancaire existant, lequel dispose déjà, en théorie, de nombreux systèmes d’audits et de contrôles anti-fraude. C’est notamment le cas pour les opérations de blanchiment d’argent.

En réalité, il est plus probable que la mise en place de l’euro numérique et des autres CBDC servira à la surveillance et au contrôle, direct ou indirect, des comptes bancaires et des transactions des simples citoyens et petits entrepreneurs, c’est à dire de cette catégorie majoritaire de la population qui n’a pas les moyens de faire de l’optimisation fiscale ou d’engager des experts en paradis fiscaux.

Et il y aussi une forte probabilité pour que la mise en place de ce nouveau paradigme fiduciaire serve à persécuter un peu plus tous les citoyens qui seront jugés comme déviants, soit parce qu’ils adhèrent à des idéés politiquement incorrectes, soit parce qu’ils suivent un mode de vie jugé illégal par le régime en place, soit parce qu’ils sont critiques vis-à-vis de telle ou telle politique imposée par le régime.

C’est exactement la thèse exposée par l’énarque Eric Verhaeghe :

La logique de l’euro numérique sera que vous n’aurez plus un euro sur votre compte en banque sans que la Banque centrale européenne ne sache d’où il vient et l’usage que vous en faites. Cela pourra aussi permettre, par exemple, de désactiver la carte bancaire d’un individu s’il ne télécharge pas l’application StopCovid.

En réalité, cette cancel culture bancaire s’applique déjà depuis plusieurs années au détriment de nombreux mouvements ou personnalités dissidentes en France ou aux Etats-Unis.

Par exemple, des services financiers numériques ou des services de paiement en ligne comme Coinbase, PayPal ou Stripe, ou même des banques comme Bank Of America, ont déjà procédé à des clôtures unilatérales de comptes appartenant à des personnalités ou des médias de la droite nationaliste américaine.

À titre d’exemple, le commentateur politique Nick Fuentes a non seulement été banni de réseaux sociaux tels que Facebook, TikTok, Discord, Youtube, Twitter ou Spotify, mais aussi de services bancaires ou financiers en ligne tels que PayPal, Venmo, Patreon, AirBnB, Shopify, Amazon, Stripe ou Coinbase.

Sur ce terrain, le géant PayPal, qui a récemment signé un accord avec l’organisation sioniste « Anti-Defamation League », s’est monté particulièrement zélé.

Et les choses sont allées encore plus loin, puisque le commentateur Nick Fuentes s’est même vu confisqué environ 500,000$ en Bitcoin par le FBI cet été.

Nous voyons donc la mise en place possible du capitalisme des parties prenantes (ou du collectivisme oligarchique mondial), qui consiste en une collaboration étroite entre les gouvernements mondialistes, les GAFAM et les puissances de la finance apatride internationale visant à persécuter financièrement toute personne jugée comme dissidente.

En clair, le citoyen patriote, anti-avortement, anti-immigration illégale ou simplement critique vis-à-vis des « narratifs officiels » est plus ou moins mis au même rang que le terroriste islamiste ou que le narcotrafiquant international.

Solutions contre la Tyrannie Techno-Bancaire

Fort heureusement, il existe plusieurs solutions pour échapper à cette tyrannie techno-bancaire qui se met doucement en place. Cependant, il n’y a plus de temps à perdre. Ceux qui n’ont pas écouté les avertissements des lanceurs d’alerte ces 10 dernières années n’ont plus beaucoup de temps pour se mettre au diapason.

Premièrement, et parce que cette tyrannie se sert par définition d’outils numériques, il vous faut commencer à adopter de bonnes pratiques et à vous servir des bons outils. HazelFinTech propose non seulement des conseils gratuits pour vous aider à utiliser l’internet de façon plus sûre et confidentielle, mais vous propose également des smartphones spécifiquement paramétrés pour échapper à la surveillance des GAFAM, des hackers et des agences de renseignement.

Parmi ces solutions, il faut éliminer l’option du Bitcoin ou de toute cryptomonnaie dont les transactions sont accessibles à tous sur la blockchain. En effet, contrairement à une vieille idée reçue, les transactions en Bitcoin (ou en d’autres cryptos non-privées) ne sont pas du tout anonymes, bien au contraire. Au mieux, elles sont pseudnoymes, mais en réalité, à partir du moment où votre identité est rattaché à telle ou telle adresse, n’importe qui de suffisament motivé peut assez facilement ouvrir un Blockchain Explorer et consulter absolument tout l’historique de vos transactions : où vous avez acheté votre bitcoin, à qui vous l’avez envoyé ou qui vous en a envoyé. Telle est la nature de la transparence de ce type de blockchain ouverte, qui peut avoir ses avantages, mais aussi de nombreux inconvénients.

Comme l’a récemment déclaré Michael Morell, ancien directeur de la CIA :

La technologie utilisée par la blockchain Bitcoin est une véritable aubaine pour la surveillance des transactions. La technologie blockchain est un formidable outil d’analyse permettant aux gouvernements d’identifier les activités illégales et d’amener les criminels devant la justice.

Pour toutes ces raisons, nous avons toujours été assez critiques envers le Bitcoin et d’autres cryptos utilisant des blockchains ouvertes.

C’est la raison pour laquelle nous n’acceptons pas les paiements en Bitcoin, Ethereum ou autres Dogecoin sur notre boutique, mais uniquement les paiements en cryptomonnaies réellement privées et anonymes telles que le Monero (XMR) ou le Haven (XHV).

C’est pour cela que nous vous conseillons fortement de vous intéresser à ces deux cryptomonnaies en particulier, ainsi qu’à d’autres du même genre comme le OXEN, le stablecoin de la messagerie cryptée Session.

Chez HazelFinTech, nous sommes en effet convaincus que la demande pour des actifs digitaux privés et anonymes va considérablement augmenter dans les prochaines années. Ceci représente une double opportunité, aussi bien en matière de spéculation qu’en matière de protection de la vie privée et de la liberté économique des simples citoyens.

Nous avons une nette préférence pour le Haven par rapport au Monero. Ces deux cryptomonnaies partagent la même base programmatique au niveau de leur blockchain. Leurs transactions sont donc anonymes et très difficilement traçables par des tierces parties.

Cependant, la blockchain Haven intègre des fonctionnalités réellement révolutionnaires que ne possède pas Monero. En particulier, la blockchain Haven se présente comme un compte bancaire digital offshore.

Depuis votre portefeuille Haven, vous pouvez non seulement stocker, recevoir ou envoyer vos XHV, mais vous pouvez également les convertir directement en xDollars, en xEuros, en xFrancsSuisses ou même en xBTC ou xGold. En clair, la blockchain Haven dispose d’actifs (xAssets) qui répliquent la valeur du cours du dollars, de l’euro, du franc suisse, du bitcoin ou même de l’or.

Ceci représente une véritable révolution dans la mesure où vous pouvez disposer de versions numériques d’actifs fiduciaires traditionnels, que vous pouvez échanger, convertir, recevoir ou envoyer de façon totalement privée et anonyme, sans avoir à passer par une plateforme d’échange centralisée (CEX) qui vous imposera de vous identifier (KYC/AML).

En résumé, HazelFinTech continuera d’investir et d’utiliser le Haven.

Il existe bien sûr beaucoup d’autres mesures à mettre en place pour se préparer à la tyrannie techno-bancaire : achat d’or et d’argent physique, acquisition de biens immobiliers et de terrains à la campagne, développement d’entreprises et de réseaux communautaires, alliances familiales, etc.

Mais tout ceci, il faut le préparer dès maintenant pour espérer pouvoir vaincre les mondialistes et les technocrates d’ici 10 ans. Après, il sera peut-être trop tard.

 

 

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