Deux sociétés de la Silicon Valley, Stripe et Lyft, ont annoncé le licenciement de 14% et 13% de leurs salariés. Parallèlement, Amazon gèle les embauches dans ses bureaux.
Chez Stripe, une entreprise de services de paiement basée à San Francisco et à Dublin, 14% des salariés ont déjà reçu leur lettre de licenciement. Stripe déclare avoir trop embauché dans le passé par rapport à la situation dans laquelle le groupe se trouve actuellement. « Nous sommes confrontés à une inflation persistante, à des chocs énergétiques, à des taux d’intérêt plus élevés, à des budgets d’investissement réduits et à des financements plus rares pour les start-up », a expliqué le directeur général de Stripe, Patrick Collison.
Même son de cloche du côté de Lyft, une entreprise de locations de voiture avec chauffeur. Treize pour cent de ses effectifs devraient être licenciés en prévision d’une récession attendue aux États-Unis dès l’année prochaine.
Amazon met lui aussi en avant un environnement macro-économique inhabituel. Une croissance entre 2 et 8% attendue au quatrième trimestre par le géant du commerce en ligne est trop faible pour justifier de nouveaux recrutements.
Autre géant de la tech, Meta (Facebook, Instagram) lève aussi le pied. Mark Zuckerberg, le patron de la société, a indiqué le mois dernier que les effectifs ne devraient pas augmenter d’ici la fin 2023, voire diminuer légèrement. Meta comptait quelque 87 000 employés dans le monde au 30 septembre.
Source : RFI