L’Institut Rousseau propose un délit contre le négationnisme anti-écologique

L’institut Rousseau propose de créer un « délit de contradiction ou de minimisation de l’existence de la crise écologique et de son origine anthropique ».

Se fondant sur les précédents juridiques en droit français, l’argument de l’institut est que nombreux médias français ne distinguent pas les faits des opinions.

Dans un récent article publié sur son site, l’institut fait la proposition suivante :

Si, à ce jour, aucune donnée n’existe sur le nombre annuel d’interventions climato-confusionnistes dans les médias, leurs interventions demeurent régulières. Des climato-sceptiques connus (François Gervais, Yves Roucaute, Benoît Rittaud, Michel Onfray…) ou des climato-rassuristes avérés (Sylvie Brunel, Bertrand Alliot…) sont encore régulièrement invités sur les plateaux de télévision, aux micros de radios largement écoutés, ou dans les colonnes de grands journaux français.

Pourtant, l’ampleur de la crise écologique, ses causes et ses conséquences sont désormais unanimement reconnues par la communauté scientifique internationale. 

La création d’un délit de contradiction ou de minimisation de l’existence de la crise écologique et de son origine anthropique dans l’espace public paraîtrait donc un outil pertinent pour lutter contre de telles thèses de nature à troubler l’ordre public

L’Institut Rousseau est un groupe de réflexion français de gauche créé en 2020, dirigé par Nicolas Dufrêne et Chloé Ridel.

Source : Institut Rousseau