L’Union européenne va imposer une limite de 10 000 euros aux paiements en espèces ; Les transactions de plus de 1 000 € en crypto seront controlées

Les États de l’Union européenne se sont réunis pour instaurer une nouvelle limite aux achats en espèces et renforcer les contrôles sur les transactions en crypto-monnaie. Le 6 novembre, le bloc a accepté de fixer une limite de 10 000 € (10 557 $) aux paiements en espèces et d’exercer une surveillance plus stricte sur les transactions cryptographiques de plus de 1 000 euros (1 055 $).

L’Union européenne va limiter l’utilisation des espèces pour « lutter contre le blanchiment d’argent »

Les pays de l’Union européenne ont annoncé un ensemble de nouvelles directives pour rendre plus difficile l’utilisation des espèces et d’autres monnaies alternatives comme la crypto à des fins criminelles. Le 7 décembre, par un communiqué du Conseil de l’Union Européenne, le bloc a approuvé une nouvelle limite pour les paiements en espèces, qui permettra jusqu’à 10 000 € (10 557 $) dans tous les pays qui font partie de l’union.

Cependant, les pays seront autorisés à réduire encore plus la limite. Actuellement, l’Espagne a l’une des limites les plus basses à cet égard, permettant aux citoyens de ne payer que jusqu’à 1 000 € (1 055 $) en espèces.

Pourtant, la Banque centrale européenne (BCE) avait désapprouvé de telles mesures en 2018, à l’époque où Mario Draghi en était encore le président. La BCE avait alors qualifié la mesure de « disproportionnée » car elle pourrait limiter l’utilisation des espèces comme monnaie légale effective. Sous l’ère Christine Lagarde et avec l’arrivée des CBDCs, cette approche prudente n’est plus de mise.

Ce ne sont pas seulement les paiements en espèces qui seront touchés par cette nouvelle série de mesures. D’autres secteurs, notamment la joaillerie et l’orfèvrerie, seront également confrontés à un contrôle accru de la part de l’organisation.

Zbynek Stanjura, ministre des Finances de la République tchèque, a déclaré :

Les paiements en espèces de plus de 10 000 euros seront impossibles. Rester anonyme lors de l’achat ou de la vente d’actifs cryptographiques sera rendu beaucoup plus difficile. Se cacher derrière plusieurs sociétés-écrans ne fonctionnera plus. Il sera encore plus difficile de blanchir de l’argent sale avec des bijoux ou de l’orfèvrerie.

Le bloc introduira également une nouvelle classification des juridictions nationales qui reflétera le niveau de conformité de chacune d’entre elles avec les recommandations du Groupe d’action financière (FATF), y compris les listes grises et noires.

Les transactions en crypto menacées

Comme l’a déclaré Stanjur, les crypto-monnaies seront également incluses dans cet ensemble de mesures. L’Union européenne a convenu que les transactions en cryptomonnaie d’une valeur supérieure à 1 000 € (1 055 $) devront faire l’objet d’enquêtes de « diligence raisonnable » par les fournisseurs de services d’actifs virtuels (VASP) qui les facilitent.

En outre, l’Union européenne soumettra les VASP au même niveau de contrôle de la lutte contre le blanchiment d’argent et contre le financement du terrorisme auquel les autres institutions financières sont déjà soumises. Ces plateformes et autres fournisseurs de services en actifs digitaux devront introduire des procédés de maîtrise des risques lorsqu’ils traitent avec des portefeuilles auto-hébergés, ainsi que d’autres mesures spécifiques visant à contrôler les paiements transfrontaliers utilisant la crypto-monnaie.

La solution a la société sans cash imposée par les eurocrates n’est pas le Bitcoin, mais Monero et Haven.

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